Niglo
23/01/2005, 00h43
BEST OF THE WEEK
http://www.thefourthrail.com/images/reviews/011705/madrox5.jpg
Madrox #5
Par Peter David, Pablo Raimondi & Drew Hennessy.
Voilà. C’est fini. Peter David boucle sa petite merveille de polar mutant. Le scénariste se sera amusé cinq numéros durant à jouer avec les archétypes du roman noir et à les mêler à ceux de l’univers mutant. Le résultat est un récit drôle, inventif et au final extrêmement attachant.
Peter David a su parfaitement tirer profit des possibilités que lui offrait le personnage de Madrox, l’un des plus farfelus de par la nature même de ses pouvoirs. Mais Madrox n’est pas le seul héros de cette série, Rhane et Guido y occupent une place importante. Il s’agit finalement moins des aventures solo de Madrox que du prologue de ce qui pourrait être une nouvelle mouture de X-Factor (ce que la conclusion du récit nous laisse espérer). Croisons les doigts, donc.
REST OF THE WEEK
Bullseye : Greatest Hits #5
Par Daniel Way et Steve Dillon.
Dernière partie de cette mini-série. Lassés de se faire mener en bateau depuis le début, les agents Baldry et Hoskins pénètrent finalement dans la cellule de Bullseye pour le travailler au corps. Et ce qui devait arriver arriva…
Pas vraiment de surprise dans la conclusion de ce récit, pas grave puisqu’on n’en attendait pas. Les gentils de l’histoire n’étaient pas faits pour faire de vieux os, et la seule interrogation était de savoir à quelle sauce Bullseye allait les manger. Tout de même, dans le dernier quart de l’épisode, apparaît un personnage qu’on n’attendait pas, même si son ombre plane sur tout le récit. L’occasion d’un tête-à-tête cruel entre lui et Bullseye, et une justification au petit jeu que ce dernier mène depuis le début.
Steve Dillon est parfait, ce n’est pas une surprise. Le fait que Daniel Way s’avère tout aussi bon est plus étonnant, lui qui jusqu’à présent n’a pas signé grand chose de palpitant. Bullseye : Greatest Hits est de loin son meilleur boulot. Souhaitons-en d’autres du même niveau.
(Une autre critique de la série par C'étaitSaSecrétaire? est à lire ici (http://buzzcomics.net/showthread.php?t=10515)).
http://www.thefourthrail.com/images/reviews/011705/cabledeadpool11.jpg
Cable/Deadpool #11
Thirty Pieces, part 1
Par Fabian Nicieza, Patrick Zircher & UDON.
Cable bien mal en point après la conclusion de l’arc précédent, c’est Deadpool qui occupe ici le devant de la scène. Nathan Summers a tout de même droit à sa scène, dans laquelle il piège le nouveau Six Pack à l’intérieur de son esprit. Le reste du temps, Deadpool cherche comment sauver Cable, et demande conseil à M.O.D.O.K. (décidément très demandé ces derniers temps) et au Fixer.
En consacrant l’essentiel de son récit à Deadpool, Fabian Nicieza signe du même coup un épisode nettement plus drôle que la moyenne (qui l’est déjà pas mal), nombre de réparties ou scènes faisant mouche (ah ! ces dames Vengeurs nues peintes dans la piscine du Fixer !). En fait, même la scène consacrée à Cable est assez marrante, Patrick Zircher profitant de ces quelques pages pour adopter un style cartoon étonnant mais qui fonctionne bien dans ce contexte. Et en plus d’amuser, Nicieza offre une vraie intrigue, intéressante dans ses enjeux et son développement. Décidément, j’apprécie de plus en plus cette série.
Daredevil #69
Golden Age, part 4
Par Brian Michael Bendis & Alex Maleev.
Cet avant-dernière partie de l’arc Golden Age est exclusivement constituée de flashbacks. Certains se situant des années plus tôt (avec un Daredevil en costume jaune des années après qu’il l’a abandonné, c’est agaçant), d’autres moins de quarante-huit heures avant le début des hostilités.
Pour l’essentiel, cet épisode tourne autour du personnage du White Tiger, assassiné il y a deux ans, et de son héritage. L’agent Del Toro, chargée d’enquêter sur Murdock, se révèle être la nièce d’Hector Ayala, et après avoir récupéré les amulettes qui donnaient son pouvoir au White Tiger, elle vient demander conseil à Murdock sur ce qu’elle doit faire et ce qui pousse quelqu’un à revêtir un costume pour aller faire justice soi-même.
La confrontation Del Toro/Murdock est très réussie. Bendis parvient parfaitement à faire ressentir les émotions de la jeune femme, que cet héritage familial met en porte-à-faux avec ses obligations professionnelles. Qu’elle se tourne ainsi vers Murdock semble très logique et reflète les propres ambiguïtés de l’avocat/justicier.
Par contre, le portrait que le scénariste laisse percevoir du White Tiger est beaucoup moins intéressant. Dans son flashback, il apparaît comme un redresseur de torts des plus classiques, alors qu’au contraire lorsque Bill Mantlo l’avait pris en main dans les pages de Spectacular Spider-Man il y a presque trente ans, il en avait fait un personnage nettement plus complexe, écartelé entre la promesse faite à ses proches d’abandonner ses exploits costumés et le besoin de mettre ses pouvoirs au service de sa communauté. Quant à imaginer comme le fait Bendis ici que le White Tiger ait pu régler son compte au Docteur Octopus en quelques baffes à peine, c’est pousser le bouchon un peu loin.
Le reste de l’épisode est plus factuel et consacré à Bont, de son entrée en prison des années plus tôt à la façon dont il s’est assuré les services du Gladiator à sa sortie. En attendant sa conclusion, je reste toujours très mitigé quant à l’intérêt de cet arc. Solution le mois prochain.
The New Invaders #6
Par Allan Jacobsen & Jorge Lucas.
Un autre ‘Enemy of the State’ tie-in, après le Thunderbolts de la semaine passée. Au Mazikhandar, une partie des Invaders, en l’occurrence U.S.Agent, Namor et le Blazing Skull, attaquent l’usine où sont produits les Pterorists qui ravagent le pays. Mais la production étant financée par Hydra, Strucker y envoie Wolverine pour faire le ménage avant eux.
Episode 100% action, qui nous donne l’occasion d’assister à un duel Namor/Wolverine assez bref mais violent. C.P. Smith est absent ce mois-ci, et c’est tant mieux, les scènes d’action n’étant pas vraiment son fort. A sa place, Jorge Lucas réalise une prestation convaincante, à mi-chemin entre Scott Kolins et le José Ladroon des débuts. Par contre, les couleurs de Chris Walker m’indisposent toujours autant.
Le trio d’Invaders intervenant dans cet épisode fonctionne bien. Tous trois sont extrêmement différents, dans leurs motivations comme dans leur personnalité. Les relations U.S.Agent/Namor sont au mieux tendues, tandis que le Blazing Skull apporte au récit une dose d’humour pas franchement fine mais qui fait plus souvent sourire qu’elle n’énerve. Tout cela me plaît bien.
http://www.thefourthrail.com/images/reviews/011705/nightcrawler5.jpg
Nightcrawler #5
Ghosts on the tracks, part 1
Par Roberto Aguirre-Sacasa, Darick Robertson & Wayne Faucher.
Début du second arc de la série, et il se confirme que Roberto Aguirre-Sacasa a décidé de faire de Nightcrawler une sorte de détective du surnaturel. Pourquoi pas, le scénariste aurait pu opter pour une direction bien moins intéressante, et le personnage trouve aisément sa place dans un tel contexte. Cette fois, en compagnie de Wolverine et Storm, il découvre que le métro de New York est hanté, et à la demande du maire mène l’enquête.
Tout n’est pas parfait dans cet épisode. Bien qu’Aguirre-Sacasa tente de le justifier, le fait que le maire de New York demande à un membre des X-Men d’enquêter sur cette affaire demeure hautement improbable. Autre petit défaut qui gêne à la lecture : le scénariste met en scène un Wolverine très ironique, ce qui donne quelques réparties plutôt amusantes mais cadre assez mal avec sa personnalité.
Quoiqu’il en soit, cette nouvelle histoire constitue comme la précédente une lecture agréable, d’autant plus que Darick Robertson s’y montre toujours aussi inspiré.
Powers #8
(Icon)
Par Brian Michael Bendis & Mike Avon Oeming.
Walker et Pilgrim enquêtent sur la mort de Blackguard, et découvrent sans mal le responsable. Mais d’autres questions restent à résoudre : où est passée la pierre qui lui donnait son pouvoir ? Et où est passé The Joke, le vilain aperçu sur les lieux du crime quelques minutes avant sa mort ?
Rien de particulier à dire sur cet épisode, l’enquête suit son cours, apportant son lot de réponses mais également de retournements de situation. La formule est parfaitement rôdée, et ça fonctionne toujours aussi bien.
http://www.thefourthrail.com/images/reviews/011705/rogue7.jpg
Rogue #7
Forget me not, part 1
Par Tony Bedard, Karl Moline, Rick Magyar & Drew Hennessy.
Une série consacrée à Rogue ne m’intéresse pas à priori. J’ai donc zappé les six premiers épisodes parus. En revanche, l’idée de retrouver le duo responsable de la regrettée Route 666 publiée par Crossgen m’enthousiasme bien davantage. Ce que me permet ce septième numéro de la série.
En deux mots, Rogue se trouve contre son gré impliquée dans un scandale dont la cible est Sunfire, le super-héros japonais. Parmi les différents éléments retenus contre lui se trouve une photo établissant un lien entre lui et Mystique. Rogue apparaît également sur cette photo. Mais elle n’a aucun souvenir de cet événement.
Classiquement, ce premier épisode pose les bases de l’intrigue à venir et introduit ses différents protagonistes. Il s’achève par un combat entre Rogue et une vilaine griffue bien connue. Rien de tout cela ne sort vraiment de l’ordinaire, mais c’est tout à fait bien réalisé et plaisant à lire. Karl Moline ne me fait pas le même effet que d’habitude, son trait est moins élégant qu’à l’ordinaire. Ca reste bon, certes, mais j’espérais un peu plus.
Pas mal donc, mais j’attends mieux pour la suite de la part de Bedard et Moline.
http://www.thefourthrail.com/images/reviews/011705/wolverine24.jpg
Wolverine #24
Enemy of the State, part 5
Par Mark Millar, John Romita Jr. & Klaus Janson.
Wolverine vs. Daredevil. Elektra vs. Gorgon. Pif paf pendant vingt-deux pages. C’est tout. Mais c’est joliment fait. Mais c’est tout. Millar tente bien de combler le vide en faisant monologuer Wolverine sur la personnalité de Daredevil et sur sa propre situation, mais tout cela s’avère n’être que du remplissage. Et la révélation finale ne me paraît guère convaincante. Tout ça pour ça ?
Un épisode de baston extrêmement routinier donc, ce qui n’enlève rien aux qualités des précédents.
(Une autre critique de cet épisode par Dil est à lire ici (http://buzzcomics.net/showthread.php?t=10556 )).
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Madrox #5
Par Peter David, Pablo Raimondi & Drew Hennessy.
Voilà. C’est fini. Peter David boucle sa petite merveille de polar mutant. Le scénariste se sera amusé cinq numéros durant à jouer avec les archétypes du roman noir et à les mêler à ceux de l’univers mutant. Le résultat est un récit drôle, inventif et au final extrêmement attachant.
Peter David a su parfaitement tirer profit des possibilités que lui offrait le personnage de Madrox, l’un des plus farfelus de par la nature même de ses pouvoirs. Mais Madrox n’est pas le seul héros de cette série, Rhane et Guido y occupent une place importante. Il s’agit finalement moins des aventures solo de Madrox que du prologue de ce qui pourrait être une nouvelle mouture de X-Factor (ce que la conclusion du récit nous laisse espérer). Croisons les doigts, donc.
REST OF THE WEEK
Bullseye : Greatest Hits #5
Par Daniel Way et Steve Dillon.
Dernière partie de cette mini-série. Lassés de se faire mener en bateau depuis le début, les agents Baldry et Hoskins pénètrent finalement dans la cellule de Bullseye pour le travailler au corps. Et ce qui devait arriver arriva…
Pas vraiment de surprise dans la conclusion de ce récit, pas grave puisqu’on n’en attendait pas. Les gentils de l’histoire n’étaient pas faits pour faire de vieux os, et la seule interrogation était de savoir à quelle sauce Bullseye allait les manger. Tout de même, dans le dernier quart de l’épisode, apparaît un personnage qu’on n’attendait pas, même si son ombre plane sur tout le récit. L’occasion d’un tête-à-tête cruel entre lui et Bullseye, et une justification au petit jeu que ce dernier mène depuis le début.
Steve Dillon est parfait, ce n’est pas une surprise. Le fait que Daniel Way s’avère tout aussi bon est plus étonnant, lui qui jusqu’à présent n’a pas signé grand chose de palpitant. Bullseye : Greatest Hits est de loin son meilleur boulot. Souhaitons-en d’autres du même niveau.
(Une autre critique de la série par C'étaitSaSecrétaire? est à lire ici (http://buzzcomics.net/showthread.php?t=10515)).
http://www.thefourthrail.com/images/reviews/011705/cabledeadpool11.jpg
Cable/Deadpool #11
Thirty Pieces, part 1
Par Fabian Nicieza, Patrick Zircher & UDON.
Cable bien mal en point après la conclusion de l’arc précédent, c’est Deadpool qui occupe ici le devant de la scène. Nathan Summers a tout de même droit à sa scène, dans laquelle il piège le nouveau Six Pack à l’intérieur de son esprit. Le reste du temps, Deadpool cherche comment sauver Cable, et demande conseil à M.O.D.O.K. (décidément très demandé ces derniers temps) et au Fixer.
En consacrant l’essentiel de son récit à Deadpool, Fabian Nicieza signe du même coup un épisode nettement plus drôle que la moyenne (qui l’est déjà pas mal), nombre de réparties ou scènes faisant mouche (ah ! ces dames Vengeurs nues peintes dans la piscine du Fixer !). En fait, même la scène consacrée à Cable est assez marrante, Patrick Zircher profitant de ces quelques pages pour adopter un style cartoon étonnant mais qui fonctionne bien dans ce contexte. Et en plus d’amuser, Nicieza offre une vraie intrigue, intéressante dans ses enjeux et son développement. Décidément, j’apprécie de plus en plus cette série.
Daredevil #69
Golden Age, part 4
Par Brian Michael Bendis & Alex Maleev.
Cet avant-dernière partie de l’arc Golden Age est exclusivement constituée de flashbacks. Certains se situant des années plus tôt (avec un Daredevil en costume jaune des années après qu’il l’a abandonné, c’est agaçant), d’autres moins de quarante-huit heures avant le début des hostilités.
Pour l’essentiel, cet épisode tourne autour du personnage du White Tiger, assassiné il y a deux ans, et de son héritage. L’agent Del Toro, chargée d’enquêter sur Murdock, se révèle être la nièce d’Hector Ayala, et après avoir récupéré les amulettes qui donnaient son pouvoir au White Tiger, elle vient demander conseil à Murdock sur ce qu’elle doit faire et ce qui pousse quelqu’un à revêtir un costume pour aller faire justice soi-même.
La confrontation Del Toro/Murdock est très réussie. Bendis parvient parfaitement à faire ressentir les émotions de la jeune femme, que cet héritage familial met en porte-à-faux avec ses obligations professionnelles. Qu’elle se tourne ainsi vers Murdock semble très logique et reflète les propres ambiguïtés de l’avocat/justicier.
Par contre, le portrait que le scénariste laisse percevoir du White Tiger est beaucoup moins intéressant. Dans son flashback, il apparaît comme un redresseur de torts des plus classiques, alors qu’au contraire lorsque Bill Mantlo l’avait pris en main dans les pages de Spectacular Spider-Man il y a presque trente ans, il en avait fait un personnage nettement plus complexe, écartelé entre la promesse faite à ses proches d’abandonner ses exploits costumés et le besoin de mettre ses pouvoirs au service de sa communauté. Quant à imaginer comme le fait Bendis ici que le White Tiger ait pu régler son compte au Docteur Octopus en quelques baffes à peine, c’est pousser le bouchon un peu loin.
Le reste de l’épisode est plus factuel et consacré à Bont, de son entrée en prison des années plus tôt à la façon dont il s’est assuré les services du Gladiator à sa sortie. En attendant sa conclusion, je reste toujours très mitigé quant à l’intérêt de cet arc. Solution le mois prochain.
The New Invaders #6
Par Allan Jacobsen & Jorge Lucas.
Un autre ‘Enemy of the State’ tie-in, après le Thunderbolts de la semaine passée. Au Mazikhandar, une partie des Invaders, en l’occurrence U.S.Agent, Namor et le Blazing Skull, attaquent l’usine où sont produits les Pterorists qui ravagent le pays. Mais la production étant financée par Hydra, Strucker y envoie Wolverine pour faire le ménage avant eux.
Episode 100% action, qui nous donne l’occasion d’assister à un duel Namor/Wolverine assez bref mais violent. C.P. Smith est absent ce mois-ci, et c’est tant mieux, les scènes d’action n’étant pas vraiment son fort. A sa place, Jorge Lucas réalise une prestation convaincante, à mi-chemin entre Scott Kolins et le José Ladroon des débuts. Par contre, les couleurs de Chris Walker m’indisposent toujours autant.
Le trio d’Invaders intervenant dans cet épisode fonctionne bien. Tous trois sont extrêmement différents, dans leurs motivations comme dans leur personnalité. Les relations U.S.Agent/Namor sont au mieux tendues, tandis que le Blazing Skull apporte au récit une dose d’humour pas franchement fine mais qui fait plus souvent sourire qu’elle n’énerve. Tout cela me plaît bien.
http://www.thefourthrail.com/images/reviews/011705/nightcrawler5.jpg
Nightcrawler #5
Ghosts on the tracks, part 1
Par Roberto Aguirre-Sacasa, Darick Robertson & Wayne Faucher.
Début du second arc de la série, et il se confirme que Roberto Aguirre-Sacasa a décidé de faire de Nightcrawler une sorte de détective du surnaturel. Pourquoi pas, le scénariste aurait pu opter pour une direction bien moins intéressante, et le personnage trouve aisément sa place dans un tel contexte. Cette fois, en compagnie de Wolverine et Storm, il découvre que le métro de New York est hanté, et à la demande du maire mène l’enquête.
Tout n’est pas parfait dans cet épisode. Bien qu’Aguirre-Sacasa tente de le justifier, le fait que le maire de New York demande à un membre des X-Men d’enquêter sur cette affaire demeure hautement improbable. Autre petit défaut qui gêne à la lecture : le scénariste met en scène un Wolverine très ironique, ce qui donne quelques réparties plutôt amusantes mais cadre assez mal avec sa personnalité.
Quoiqu’il en soit, cette nouvelle histoire constitue comme la précédente une lecture agréable, d’autant plus que Darick Robertson s’y montre toujours aussi inspiré.
Powers #8
(Icon)
Par Brian Michael Bendis & Mike Avon Oeming.
Walker et Pilgrim enquêtent sur la mort de Blackguard, et découvrent sans mal le responsable. Mais d’autres questions restent à résoudre : où est passée la pierre qui lui donnait son pouvoir ? Et où est passé The Joke, le vilain aperçu sur les lieux du crime quelques minutes avant sa mort ?
Rien de particulier à dire sur cet épisode, l’enquête suit son cours, apportant son lot de réponses mais également de retournements de situation. La formule est parfaitement rôdée, et ça fonctionne toujours aussi bien.
http://www.thefourthrail.com/images/reviews/011705/rogue7.jpg
Rogue #7
Forget me not, part 1
Par Tony Bedard, Karl Moline, Rick Magyar & Drew Hennessy.
Une série consacrée à Rogue ne m’intéresse pas à priori. J’ai donc zappé les six premiers épisodes parus. En revanche, l’idée de retrouver le duo responsable de la regrettée Route 666 publiée par Crossgen m’enthousiasme bien davantage. Ce que me permet ce septième numéro de la série.
En deux mots, Rogue se trouve contre son gré impliquée dans un scandale dont la cible est Sunfire, le super-héros japonais. Parmi les différents éléments retenus contre lui se trouve une photo établissant un lien entre lui et Mystique. Rogue apparaît également sur cette photo. Mais elle n’a aucun souvenir de cet événement.
Classiquement, ce premier épisode pose les bases de l’intrigue à venir et introduit ses différents protagonistes. Il s’achève par un combat entre Rogue et une vilaine griffue bien connue. Rien de tout cela ne sort vraiment de l’ordinaire, mais c’est tout à fait bien réalisé et plaisant à lire. Karl Moline ne me fait pas le même effet que d’habitude, son trait est moins élégant qu’à l’ordinaire. Ca reste bon, certes, mais j’espérais un peu plus.
Pas mal donc, mais j’attends mieux pour la suite de la part de Bedard et Moline.
http://www.thefourthrail.com/images/reviews/011705/wolverine24.jpg
Wolverine #24
Enemy of the State, part 5
Par Mark Millar, John Romita Jr. & Klaus Janson.
Wolverine vs. Daredevil. Elektra vs. Gorgon. Pif paf pendant vingt-deux pages. C’est tout. Mais c’est joliment fait. Mais c’est tout. Millar tente bien de combler le vide en faisant monologuer Wolverine sur la personnalité de Daredevil et sur sa propre situation, mais tout cela s’avère n’être que du remplissage. Et la révélation finale ne me paraît guère convaincante. Tout ça pour ça ?
Un épisode de baston extrêmement routinier donc, ce qui n’enlève rien aux qualités des précédents.
(Une autre critique de cet épisode par Dil est à lire ici (http://buzzcomics.net/showthread.php?t=10556 )).